Hier, le 5/07, je suis allé montrer ma combine Wild Team au triathlon de Dijon sur le "sprint".

Les 2 dernières semaines ont été chargées et je ne suis  pas très bien préparé, mais quand faut y aller... Et puis comme c'est la ville ou j'ai grandi et fait mes premiers pas, je me sens un peu à la maison pour cette épreuve autour du célèbre lac Kir (du nom du célèbre chanoine qui a donné son nom au non moins célèbre apéritif...).

Ca commence mal: le départ est à 12h30, et je dois aller en urgence aider un ami qui se retrouve en pleine débandade sentimentale à déménager le matin même! Un déménagement 3h avant un triathlon = préparation de champion du monde!!! Enfin, je gère comme je peux, et j'englouti un plat de penne à l'huile d'olive sur le coup des 9h30.

L'organisation n'est pas mal, sauf que la consigne se résume à un camion de déménagement (décidément) où tous les participants jettent leur sac, sans numéro pour le reconnaître, mon téléphone va y laisser son écran car je pense que quelqu'un a marché dessus :-(

Il a plu pendant la nuit et la matinée, l'eau est trouble, mais la température (19° dans l'eau et dans l'air) est parfaite. 1 départ filles pour 75 participantes, puis 375 gars partent 8 min après: certaines nanas sont prêtes à sortir de l'eau, quand d'autres ne sont pas encore à la première bouée.

Je pas en plaçant ma nage correctement sur les 150 ou 200 premiers mètres, mais dès que ça commence à tirer dans les bras et les épaules, les ennuis commencent. Ca bouscule beaucoup et je commence à souffrir au niveau souffle, j'alterne avec de la brasse. Je ne vois pas où je suis et je prends des coups. Je ne suis même pas à mi-parcours et je suis en galère, j'essaie de penser positif mais je me demande surtout si le triathlon est fait pour moi car je ne fait que souffrir et je n'éprouve aucun plaisir depuis plusieurs minutes. Sur le retour je fais presque uniquement de la brasse, avec quelques cycles de crawl quand je reprends mon souffle. Ca me fait mal au moral car je crois voir que je suis un des seul à brasser, et il reste peu de monde derrière moi! je sors parmi les 40 ou 50 derniers en 16'37".

T1 sans problème en prenant mon temps puis vélo: complètement plat et roulant sur les premiers km puis soudainement après un pont d'autoroute sur lequel j'étais entrain de prendre un gel "coup de fouet": ça monte à bloc d'entrée! il faut vite changer de braquet. 450m de dénivelé+ sur 4 ou 5km, ensuite un plateau, puis descente très raide et fin sur le plat à l'inverse de l'aller. Le vélo devait être mon point faible mais je roule bien et je reprends 25 places. c'est bouclé en 50min à 28.5 de moyenne ce qui est bien pour moi sur ce parcours, et je passe àtrès près de la chute dans le dernier virage à 5m du parc à vélo où je bloque les roues sur le mouillé.

CAP, je démarre doucement mais je suis assez bien après 500m, donc je double tout ce que je peux sur un parcours pas très difficile et je fini en 22'14 (13.5km/h), je gagne encore 20 places au classement. Arrivée en 1h33'08, dans le deuxième tiers du classement.

Les deux dernières épreuves m'ont redonné du moral pour la suite: Ouf! Je vois la différence entre un "découverte" comme à Deauville et un "sprint" où il n'y avait que des licenciés mieux préparés que moi, mais je me fixe de nouveaux objectifs.

Il faut passer sous les 1h30 (ce qui doit être possible juste en tenant le coup en natation) et pour ça je vais essayer de mettre une ou 2 séances de fractionné dans mon programme de vacances pour travailler ma VMA et faire un peu de foncier pour être ready au "M" de Vesoul-Vaivres le 17 août.

Bon courage à tous les Wilders engagés dans les triathlon de l'été.