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Wild Team Centre-Val de Loire

trail de Mimet

dimanche 26 avril dernier, j'ai participé à mon premier trail à Mimet dans les Bouches du Rhône tandis que j'étais de passage dans la région. Une amie, Anne-Lise y participait, c'était également son premier trail, elle qui s'est mise à la course, il y a quelques mois. La distance était celle de la découverte 11 km et 500 D+. 225 participants se massent au départ. Des amis d'Anne-Lise me briefent sur le parcours et les principales difficultés, ils ont pu reconnaître le parcours quelques jours auparavant. Le départ est donné à 10 heures. Les organisateurs réunissent les femmes devant la ligne de départ et nous expliquent les consignes de sécurité et c'est parti. Je souhaitais être plus proche de la ligne de départ mais discute un peu avec Anne Lise et ses amis et je pars en milieu de peloton. Le parcours ne correspond pas à celui qui était affiché: nous avons le droit à une boucle très descendante dans le village alors que nous étions censés monter dès le début en dehors de Mimet.

Le rythme est tranquille et cela me surprend, je tente tant bien que mal de doubler dans les rues étroites. Je sais que certains passages qui montent fort se font dans des chemins très étroits où il est difficile de doubler et qu'il s'agit de ne pas être trop mal placé. Je porte une ceinture avec une gourde qui va me gêner toute la course. Je sais, au bout de quelques hectomètres que mon prochain achat sera celui d'un sac à dos type camelbag. Je retiens la gourde avec ma main droite car la ceinture a tendance à se desserrer et la gourde vient heurter ma jambe droite. Le parcours monte, je reprends des concurrents et je me sens bien (en dehors de cette ceinture dont je songe, un instant, à me débarrasser). Les groupes sont déjà constitués et j'essaie d'apercevoir la tête de course. En vain. Je suis 5 concurrents dans la forêt et un balisage placé de manière quelque peu inopportune met dans le doute la concurrente de tête qui s'écrie : " je me suis trompé". Panique chez les 4 poursuivants et je saute sur l'occasion, tourne avant et me retrouve en tête du groupe avec les 5 autres derrière moi. La même concurrente  dit : "en fait, je ne suis pas sûre". Et effectivement après 300 mètres alors que nous nous trouvons  à un autre carrefour sans la moindre présence de balisage, nous comprenons que nous avons fait erreur. 300 mètres à faire dans l'autre sens et je me retrouve à nouveau dernier du groupe. J'ai voulu être plus malin, mal m'en a pris!

S'ensuit une longue descente large où je peux doubler, je remarque un concurrent qui descend avec une agilité incroyable alors que je fais très attention où je pose les pieds. Je perds ma gourde, qu'un autre concurrent ramasse en se baissant alors qu'il dévale la pente. Sympa le mec! Je lui tape sur l'épaule et le remercie.

Nous tournons à droite et partons pour un km avec 200 m D+. Le chemin est étroit, j'ai envie de courir mais je me retrouve à marcher, un peu bloqué par les participants que j'ai devant moi. Je double, même en marchant, dès que j'en ai l'occasion. Je parviens au sommet du massif de l'étoile où nous attend un ravitaillement que je passe sans m'arrêter. Les sensations sont bonnes et j'ai envie d'accélérer. La vue est magnifique: Marseille et la mer d'un côté et la Sainte Victoire de l'autre.

Le parcours suit la crête et il est sinueux et étroit. Je ne peux admirer le paysage, accaparé que je suis à trouver les bons appuis. Les quadriceps chauffent car tous les appuis sont en rupture, c'est un effort particulier que je ne connais pas mais qui me plait. La route des crêtes est longue mais relativement plane et je sais que je suis au point culminant du parcours. En resserrant une énième fois ma ceinture, j'arrache la moitié de mon dossard que je tiens de l'autre main, le reste de la course. Nous descendons dans un passage très technique et le concurrent en rouge, le voltigeur de la descente, que j'avais doublé dans la montée, me reprend et met plusieurs dizaines de mètres dans la descente alors que je n'ai vraiment pas l'impression de trier des lentilles...

D'après mes calculs, il ne reste que 3-4 km et j'accélère encore un peu, reprends le coureur en rouge, le félicite en le doublant. Le reste descend jusqu'à l'arrivée sauf qu'à un moment, le balisage nous fait à nouveau monter sur un bon km. Il y a eu des changements dans le parcours...

La dernière partie s'effectue sur le plat, sur une route goudronnée sur laquelle je double quelques concurrents mais les écarts me semblent faits. Je finis en 1h 18 à la 15 e place à 10 mn du premier, relativement frais. Je suis plutôt étonné de mon classement. Anne-Lise finit en 1h46 à la 106 e place: elle est éprouvée, est tombée mais semble néanmoins heureuse. Elle me dit qu'elle n'est pas sûre de recommencer, je suis convaincu du contraire. Elle me confirme que le parcours est plus long qu'annoncé: son application donne 11,5 pour 650 D+.

L'effort m'a plu, l'ambiance était très sympa, j'ai hâte d'en refaire un. Place maintenant à mon deuxième triathlon après mes débuts à Deauville en 2014, le S de Cepoy dimanche prochain.

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