Reveil à 5h dimanche pour le Shark, le Puma et moi. Petit-déjeuner, dernier check et on part pour Peyrolles où a lieu l'épreuve de nat. On arrive dans les temps, ni trop en avance ni en retard. Toutes les conditions sont réunies pour une belle journée. On regarde partir les pros, 20 minutes avant nous, ce qui fait qu'ils seront sur la fin quand nous partirons.
Petit échauffement dans l'eau pour le Puma et le Shark. Moi, je n'ai pas envie. De toute façon, je pars cool. Je rentre dans le sas et me positionne à gauche pour éviter la machine à laver. Autre avantage, vu que je respire à gauche, je ne verrais que le paysage et pas de concurrent, ce qui me permettra de ne m'occuper que de moi. Bonne stratégie.
C'est parti, je cale mon rythme et me concentre sur la technique. RAS, tout va bien. Je sors en 48mn. Mon Garmin indique 2,150. Bizarre d'autant que ma trajectoire est quasi parfaite. Bref, je suis plutôt satisfait.
La transition est un peu chiante et un peu longue mais ça va. Je prends le vélo et file à 30km/h. L'objectif de mon vélo est d'en garder sous le pied pour la CAP car c'est là où je suis le plus fort. Je ne roule pas à l'économie mais je ne veux pas tout envoyer non plus. Les kilomètres défilent et je suis plutôt bien. Je gère bien les bosses sans m'affoler. Arrive le col de Cengle, la plus grosse difficulté du parcours. Nickel. Bon, pas une allure de mobylette mais pas de souffrance.
J'arrive dans Aix dans un état très positif, pensant à ma CAP. Je pose le vélo après 3h32 soit 25,4 km/h. Pas mal non plus et avec de bonnes ressources.
Arrive la CAP, enfin, je dois m'éclater, c'est sûr. Je décide de partir sur une base de 4'30, d'autant que je me sens bien. 1er kilo bouclé en 4'38. Et là c'est le drame. Impossible de mettre ma CAP en place. Un mal au bide naissant et une envie croissante de dégueuler les gels ingurgités. Les jambes sont là, aucune douleur mais le reste m'empêche d'avancer. Je croise le Puma qui n'a pas énormément d'avance et que je devrais croquer mais impossible d'avancer. C'est une grosse déception car mon plaisir espéré se transforme en grosse galère. J'arrive à peine à manger un quartier d'orange. Je sens que mon corps refusera tout ce qui est énergétique. saturation totale.
Après 10 kilo, ça va mieux mais je n'y suis plus, j'ai juste envie que ça se termine. Je prends un rythme de mamie qui court au bois le dimanche matin et ça fait bien l'affaire.
Au final, je termine en 6h46 et 1348ème. Je suis content quand même mais surtout le bonheur aurait été total avec un beau finish. En tous cas, pas de blessure ni de douleur.
Commentaires
Wild Team Paris-IDF
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Wild Team Nouvelle-Aquitaine
Wild Team Paris-IDF
Bonne expérience pour Deauville