Hello Wildeurs, Wildeuses

Compte rendu du tri de Deauville 2015

Inscrit sur le M, par rapport à l’année précédente, je suis un peu plus serein car mon dernier tri à Lacanau m’a (un peu) rassuré sur la partie vélo et je sais que j’ai bien progressé en Cap (grâce aux entrainements de mon collègue wilder alias Manikou). Par contre, je suis un peu plus stressé par certains wilders qui ont bien progressé et veulent croquer du dauphin ;-)

On quitte Paris sous la canicule avec la Crevette le Vendredi midi, heureux de quitter la fournaise et les bouchons.  Les conditions météo annoncées sont idéales, ciel bleu et t° idéal pour moi. L’appartement pierres et vacances nous attends avec la Brown bear family (Le retour : il prendra sa revanche du S par rapport à son dernier S de Sartrouville).

Au programme de pré course :
Vendredi soir :
Reconnaissance de la cote de Saint Laurent avec Crevette et Brown bear ( on a faillit le ranimer en haut de la côte) et pizzeria avec la team wild pour le diner.  Petite frayeur pour moi avec une crampe improbable derrière la cuisse au moment de finir le Tiramisu du Puma … le stress ? l’apéro de l’après midi ?
Samedi
CAP le matin avec bon étirement de 30’ pour vérifier que la crampe de la veille n’a pas laissé de traces
Farniente l pour finir la journée avec plage , stand wild et pasta party devant Juve/Barça avec le Puma Frelon, Crevette et BB family. (Le Barça a gagné :-) )

Jour de course
Après avoir encouragé le Brown bear sur le découverte le matin  on se prépare tranquillement avec la Crevette, je me cale une petite sieste après le déjeuner de 11h30. A 13h30 quasi toute la wild se retrouve dans le parc à vélo. L’organisation a eu la bonne idée de regrouper les triathlètes du même club au même endroit. C’est plutôt cool.

La course

NAT : 1200 nageurs doivent rejoindre une bouée dans une mer démontée !. Je prends le pouls de cette dernière et constate qu’elle n’est pas froide, qu’il n’y a pas trop de courant mais la houle est importante et le vent de mer l’accentue. Le Puma me rejoint dans le sas des intermédiaire au dernier moment, on s’encourage sous un morceau énergisant d’AC/DC.  Ma stratégie est de partir bien à droite pour éviter la cohue et le courant éventuel. C’est partie pour l’énorme machine à laver. Je cours bien à droite et visualise correctement la 1^ère  bouée, la petite barre de mousse est compliquée à passer mais j’arrive à caler ma nage. La 2^ème bouée est moins lisible et la première boucle se terminera en body surfant les vagues qui m’amèneront un peu trop loin de l’arche pour le pointage. A corriger pour la 2^ème boucle !  Celle-ci sera plus optimisée malgré l’anarchie régnant dans la horde de nageur : coups de coudes de brasseurs,  nageur à l’arrêt ou dans n’importe quelle direction.  Je pense voir le Puma avec son bonnet à poil de mouton et crie son nom … sans réponse, il est dans sa course (ou c’était pas lui). Au final, je sors mieux qu’au 1^er tour et j’arrive à trottiner jusqu’au parc  à vélo sans crampes,  tout en enlevant ma combi au niveau des douches.  J’entends des encouragements et je pense avoir fait un bon temps. Une accolade du Lombric sortant de l’eau me rappelleront à l’ordre pour m’indiquer que la course n’est pas finie et que la meute est à mes trousses
Verdict : 38’52’’

Le vélo :
La T1 se passe bien (2’30’’), on se retrouve avec le Lombric en sortie de parc à vélo, il me dit de prendre sa roue mais je finis mon sucre vanillé à la cool et sais que je ne pourrais suivre son rythme, il a le couteau entre les dents ! La côte de Saint Laurent avalée tant bien que mal (j’avais oublié mon 3^ème plateau :-( ) grâce aux encouragements du Brown bear, je poursuis ma course la plupart du temps sur le prolongateur avec des bonnes petites pointes dans les descentes. Y a du monde et c’est dur de ne pas drafter. Contrairement aux autres tris j’arrive à remonter quelques cyclistes. A la 2^ème côte, la Crevette me double et m’encourage  telle une torpille  lancée à la chasse au lombric. Il sera suivi de peu par le Puma et sa fusée que je suivrais un petit paquet de kilomètres dans des bonnes descentes.  Le paysage est champêtre on est abrité du vent par les arbres et la dernière côte sera mieux négociée que la première.  Une petite alerte crampe aux cuisse me fera moulinée sur les derniers kilomètres
Verdict : 1h34’32 temps similaire à l’année précédente mais apparemment cette année 2 kms supplémentaires

La CAP
La T2 se passe pas mal 2’03 : Je suis bien au niveau cardio mais pas au niveau des cuisses. Heureusement, j’entends le Puma qui m’appelle pour faire une partie de la cap ensemble.
Cool, le Puma, bon esprit wild ! Je lui propose une pause pipi pour se soulager la vessie ! On gagne 1 kg et on repart ensemble sur le début de la CAP. On débriefe sur la partie nat et vélo, le début de la Cap passe plus facilement quand soudain le croisement d’un Frelon au km 1 nous pique au vif en nous menaçant «Bzzz…Bzzz… Je vais vous croquer !!  bzzz, bzzz ». Petit électrochoc ! Vu son niveau en Cap,  il peut fondre sur nous. Je me cale mon rythme à 5’ au km et distance un peu le Puma qui doit aussi gérer ses crampes aux cuisses. On croise d’autres wilders et on s’encourage. Je bois à tous les ravitos et m’arrose le crane pour me refroidir. La vue de la Crevette pas si loin devant moi et les encouragements du Lombric Junior m’aideront à finir la course.
Verdict :  51’20, sans la pause pipi j’était en dessous des 50 ;-)

Au global, 3h09’15,
+ 9’’ par rapport à l’année dernière, apparemment le parcours est plus long en vélo et la natation était plus rude.
Niveau alimentation, plan respecté 1 sucre vanillé + 3 pates de fruits + gorgée d'eau toutes les 5 mns + Boisson avec electrolite de la Crevette avant la Cap
Conclusion, vélo pas assez bossé et trouver des solutions pour les crampes en début de Cap et  éviter la pause pipi

Bilan, super sympa de voir la communauté wild s’agrandir avec un super esprit pour s’encourager dans les courses .

Félicitations aux nouveaux  Wilders croisés sur la course Marc d’Amiens, Guillaume d’Asnière, à la perf de la galinette cendrée, à BB pour son come back, Crevette, Lombric  et aux capitaines et aux  Frelon et Puma pour leur accueil sur le stand et la représentation de la wild durant ses 3 jours.

Prochaine étape Paris dans 1 mois

Sportivement