RESULTATS ET DEBRIEFINGS 
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Quoi de plus motivant que de s’aligner sur les championnats du Monde avec l’Equipe de France ? Alors direction Rotterdam avec le Puma et 6h de route (ça bouchonne un peu à Anvers le vendredi soir). Juste le temps d’aller au village et récupérer le dossard. La pression commence à monter. Puis direction le centre où on retrouve plusieurs Wilders pour une petite pasta party.

Le moral est bon et le physique également. Pas au top mais bien malgré tout pour faire quelque chose.

Samedi matin, direction le parcours vélo sous la pluie pour la reco vélo en peloton. Il fait froid et la pluie ne cesse de tomber. Ca promet une bonne galère le lendemain si les conditions ne changent pas. Le parcours ne nous paraît pas fantastique, avec ses pavés et ses voies étroites.

Puis déjeuner, préparation du vélo pour l’amener dans l’après-midi en T1. Je prends avec moi ma trifonction, mon dossard et ma puce. On enchaîne avec le briefing de l’Equipe de France et un resto italien pour diner entre Wilders. Soudain, je m’aperçois que j’ai oublié mon sac au briefing. Coup de panique, j’appelle l’hôtel qui ne comprend rien et finalement j’arrive à joindre un représentant de l’EDF qui me l’a mis de côté. Je suis quand même obligé de foncer pour le récupérer.

Tout rentre dans l’ordre et il est l’heure d’aller se coucher. Notre souci est la météo. Ils prévoient 7° le lendemain. Comment gérer le début du vélo avec cette température ? L’inquiétude monte car nous ne sommes pas équipés pour la circonstance.

Réveil de bonne heure le jour de la course. Tout va bien. On file en T2 mettre les chaussures puis en T1 pour finir de préparer le vélo. Ensuite, direction les tentes où on doit déposer les affaires de l’arrivée. Je m’aperçois que j’ai oublié de déposer mes chaussettes. Impossible de courir sans. 2ème coup de chaud. Je décide de les mettre sous ma trifonction. Au pire, elles seront mouillées mais je n’aurai pas les pieds nus.

Finalement, la météo est cléménte. Ouf !...Tout est nickel pour une belle course. Je suis bien, détendu.

On se dirige vers les sas de départ. On attend tranquille puis vient notre tour. « On your mark », et coup de pistolet. Je pars tranquille. Je suis avec les gars de ma vague. Les meilleurs sont devant bien sûr. Je fais 300 mètres sans souci et là mes vieux démons ressurgissent sans explication. Je n’y arrive plus et n’ai plus envie d’avancer. Pourtant, j’ai nagé la distance quasiment tous les jours en mer cet été et même si la natation n’est pas ma spécialité, c’est incompréhensible de lâcher comme ça.

Bref, après 10mn, ma course est finie. C’est moralement épuisant mais hors de question d’abandonner même si il faut faire 100m par 100m. L’aller est une galère mais je retrouve un peu de confiance sur le retour. Je finis la nat en 43’, bien entamé mentalement et physiquement.

A la sortie, on doit avoir 500/600 mètres de transition. Au milieu, je crampe. Obligé de m’arrêter. J’atteins finalement mon vélo, essors mes chaussettes et file aussi vite que possible.

Après 500m, je m’aperçois que ma petite pompe est branlante. Le concurrent d’à côté a dû mettre un coup dans mon vélo. Le problème est qu’elle tient avec un velcro. J’essaye de détacher le scratch en roulant et finis par l’arracher. Je me retrouve avec ma pompe dans la main. J’ouvre la petite pochette sur mon cadre pour la ranger mais elle ne rentre pas car j’ai mis mes gels. Qu’importe, je la mets sous ma trifonction. Problème, ma pochette ne se ferme plus. Du coup, je la laisse ouverte mais perds rapidement un gel. Je n’en ai plus qu’un pour les 40 km. On fera avec.

Le vélo se passe pas trop mal mais sans trop s’exciter. 1h15 pour boucler les 40km.

La T2 se passe bien. Je pars pour 2 boucles à bonne vitesse mais sans en rajouter. Inutile de se cramer, ça ne changera pas grand-chose. Je fais les 10km en 44’ et quelques, bien content de terminer.

Je garde un super souvenir de ce RV avec les Wilders. Si tout était réuni pour faire une belle course, malheureusement, je reste bloquer sur la nat. Seules satisfactions : pas de problème digestif, pas de fatigue ni de blessure.

Place désormais à la saison de trail en espérant chasser les démons aquatiques cet hiver.

 

 

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Commentaires


  • Wild Team Paris-IDF
    Ben dis donc, quelle galère en nat et vélo , mais tu as bien assuré derrière et bien représenté la France, je pense que ça doit être magique ...
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