Il y a plusieurs raisons :
- Certains le font parce que les autres le font sans trop se poser de question,
- Certains se rasent ou s ‘épilent pour l’aspect esthétique et l’image de sportif confirmé que cela véhicule,
- Les plaies sont plus faciles à nettoyer en cas de chute et la cicatrisation est meilleure,
- Les massages et l’utilisation d’appareils avec électrodes sont plus aisés sans poils,
- Enfin, à haut niveau, l’absence de poils apporte un plus grand aérodynamisme et donc de meilleure performance.
Tous les triathlètes débutants se posent la question et généralement les conseils et avis divergent. Il était nécessaire d’y voir plus clair.
En vélo et en course à pied, les jambes sont extrêmement sollicitées, d’où l’intérêt de les économiser sur la partie natation. D’autant plus que les battements de jambes font appel à un muscle très consommateur d’énergie en raison de sa taille : le quadriceps, le plus gros muscle du corps.
Toutefois, l’utilisation des jambes en natation a plusieurs bénéfices :
- elle permet de stabiliser sa position dans l’eau,
- elle permet de gagner en puissance lors de la poussée.
Alors que faire ?
Il est conseillé de conserver les battements pour garder une bonne stabilité dans l’eau mais modérer leur amplitude et leur cadence. Une bonne maîtrise nécessite du temps et de l’entraînement :
- le mouvement doit partir des hanches,
- le genou et les pieds doivent être quasiment tendus,
- les chevilles doivent être souples.